• Chat-Vache et Immanence

    Doit-on voir le Chat-Vache, dirait Kant, comme un être transcendant, c’est-à-dire qui dépasse toute possibilité d’expérience ; ou dirait Spinoza, comme un être immanent, dont la caractéristique est de s’appliquer à lui dans sa nature, sans que l’on fasse appel pour en rendre compte à un principe extérieur ?

    A ce niveau, il convient de distinguer le Chat-Vache de sa représentation. Nous nous concentrerons ici sur son idée, dont l’appréciation, bien que subjective et appartenant à chacun, puise son universalité dans l’atavisme gouvernant l’être humain de génération en génération.

    Il faut dépasser la limite qui circonscrit l’idée de transcendance à une extériorité et l’idée d’immanence à un exercice d’intériorité grâce à la présence même du Chat-Vache : s’il s’impose à nous, proche et lointain à la fois, il n’en est pas moins rêve extérieur, dont la réalité, floue, dilue nos sens et nos ressentis. A ce titre, le Chat-Vache demeure indéfini.

    LCF


    Le 7 août : Chat-Vache et Empirisme


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :